Les insectes xylophages, dont les termites sont les représentants les plus connus, fragilisent les constructions en s'attaquant au bois et au plâtre. Les procédés à base de termicide sont difficiles à mettre en œuvre. Autant donc opter pour un procédé de prévention dès la construction. C'est ce que propose la société CECIL.
Les termites s'attaquent à tout ce qui est en bois, qu'il s'agisse de charpentes ou de l'ossature d'une maison bois. Il ne s'agit pas d'ailleurs du seul met que ces insectes apprécient. «Ils s'attaquent également aux éléments en plâtre», précise Christophe Willot, responsable commercial au sein de la société CECIL, spécialisée dans les services pour l'industrie du bois, construction comprise. «Elles profilèrent généralement à partir des caves pour finir dans la maçonnerie et ensuite tout ronger sur leur passage», explique-t-il.
[pub]La réglementation impose, par l'intermédiaire du décret no 2000-613 du 3 juillet 2000 relatif à la protection des acquéreurs et propriétaires d'immeubles contre les termites et en cas de vente, un état parasitaire du logement afin de ne pas refiler le problème au futur occupant des lieux. Car une fois l'habitation touchée, si les modalités de traitement, chimiques principalement, ne manquent pas (produits insecticides, injections dans les charpentes, épandages, etc.) qui doivent ensuite être suivies par des procédés préventifs comme des vernis répulsifs, il s'agit d'utiliser des produits chimiques dont les effets peuvent être néfastes pour les utilisateurs inexpérimentés ou même pour les occupants en cas de mauvaise application. De plus, un traitement unique n'est pas suffisant (la barrière chimique créée devra être entretenue) et, compte tenu de la biologie et du comportement social des termites, seuls des professionnels confirmés sont en mesure d'assurer une protection durable des biens.
Demandez un devis gratuit pour un diagnostic termitesUne opération lourde donc, qu'il est désormais possible d'éviter en prévoyant très en amont, dès la construction de la maison, une solution face à ce fléau. En effet, la société CECIL a mis au point un procédé exclusif de protection contre les termites consistant en un film de protection à poser sous les fondations, de la même façon qu'un film anti-humidité classique.
Cette optique d'inscrire le produit éradiquant «dans les gènes du film», selon Christophe Willot, permet de justifier du caractère écologique de Termifilm. En effet, il ne se délave pas et l'insecticide ne se répand donc pas dans la nature. «On peut dire que le procédé applique en quelques sortes le principe de précaution», estime pour sa part Philippe Zavarise, responsable de la société SOS-Thermites à Arcachon (33) et applicateur de Termifilm agréé par CECIL.
Disponible auprès d'un réseau d'applicateur constitué par l'entreprise (une quinzaine de professionnels dans la région Aquitaine par exemple), la pose s'effectue juste après le terrassement et avant les fondations. Le film est réparti sur toute la surface, chaque bout relié par de l'adhésif et fixé par des agrafes de sol et des baguettes pour les dalles. Ne reste ensuite qu'à construire la maison par dessus. Termifilm peut très bien être acheté et/ou installé par les professionnels de la construction, généralement les maçons, voire les particuliers. Philippe Zavarise conseille cependant de s'adresser aux professionnels.
Et même si Termifilm ne peut tout couvrir, notamment les jonctions de canalisations, il ne s'agit pas pour autant de points faibles à la portée des termites car ces zones sensibles sont alors traitées par des granulés de la même composition. Une véritable muraille infranchissable, doublée d'un champ de mines en somme, qui offre ainsi une protection complète pour l'habitation.
A noter que les travaux engagés dans le but d'éradiquer un problème de termites peuvent être subventionnés par l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH) et sont soumis à la TVA réduite de 5,5%. Qui plus est, une réduction d'impôt pour les travaux de lutte contre les termites dans les résidences principales est possible, au titre des dépenses de grosses réparations et d'amélioration, sans condition d'ancienneté de l'immeuble.
Christophe LerayLire également notre article : Invasions de termites : comment réagir ? Comment se prémunir ?
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