La Ville de Lille a créé en mars 2010 une nouvelle prime municipale à la végétalisation de toitures. Elle s'adresse aux particuliers, aux associations, aux bailleurs sociaux et aux promoteurs privés pour leurs constructions neuves et réhabilitations.[
Cette prime s'inscrit pleinement dans le développement durable de la ville.
Au plan environnemental, elle permet d'augmenter les supports de biodiversité, de créer des corridors biologiques entre toitures et façades, d'optimiser la gestion des eaux pluviales, de lutter contre l'imperméabilisation.
Cette prime est également économique, puisqu'elle permet de créer de nouvelles filières, nouveaux savoirs faire et nouveaux emplois locaux, contribuer à la maîtrise des charges en améliorant l'isolation, longévité des toitures....
Elle associe santé et qualité de vie : en améliorant la qualité de l'air, en réduisant les nuisances sonores, en embellissant de la Ville.
Enfin, elle a une dimension culturel et pédagogique : en sensibilisant à la gestion des eaux pluviales et à la protection du patrimoine bâti.
[pub]Comment fonctionne cette prime ? 30 € TTC/m² sont accordés aux particuliers, associations, et bailleurs de logements individuels et sociaux, plafonnés à 50 m² par opération. En plus : un bonus de 10 € TTC/ m2 si la végétalisation est réalisée pour deux logements adjacents. Le coût d'une toiture végétale est de 80 à 150 € le m2, c'est à dire inférieur à celui d'une toiture classique.
Quels sont les effets de la végétalisation de la toiture sur le bâtiment ? Elle améliore les caractéristiques thermiques - isolation et confort thermique d'été - et acoustiques. Elle prolonge la durée d'étanchéité de la toiture. La durée de vie de l'étanchéité d'une toiture plate végétalisée est en effet multipliée par deux voire trois.
A l'échelle de la ville, ces réalisations améliorent la qualité de l'air en capturant les poussières et certains polluants. Elles sont un support de biodiversité, régulent les températures et permettent de lutter contre les inondations, par la retenue et le retardement de l'écoulement des eaux pluviales.